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Lucie

Au bout du bout


Dès l'aube, l'immense bateau grouille de passagers prêts à l'abandon du navire. Kirkenes se rapproche et pour beaucoup, "l'aventure" se termine ici.

Encore une fois, l'organisation norvégienne force l'admiration. Les bagages sont débarqués avant les passagers, les bus divers attendent et en peu de temps, tout est plié.

Nous récupérons notre véhicule de location à l'aéroport et c'est parti pour Ekkeroy.

La route est longue et belle, ponctuée par l'éclair blanc des lièvres variables ou par un rond de rennes assoupis, la météo est de saison, et nous avalons des kilomètres de blancheur.

Une petite halte en Finlande pour les courses, et nous voilà à bon port.

Fatigués par la route, on rate l'aurore fugace qui danse au dessus de notre tête vers 22 heures.

Le lendemain, départ prévu tôt pour une île au large de Vardo où se concentrent les oiseaux, si la météo le permet.

On s'emmitoufle, et hop c'est parti. La route n'est pas si simple, mais nos pneus sont bien chaussés et nous arrivons sans encombres. Hélas, le bateau, lui est en panne, il faut donc attendre que le zodiac fasse des allers-retours pour mener les curieux et photographes (hé oui !) à bon port.

Sur place, c'est aussi suprenant que cet été: macareux, guillemots, cormorans huppés, pingouins tordas se partagent l'île.

Les heures s'écoulent, au rythme des changements de temps et des allers retours des oiseaux. De temps un temps, un aigle plus curieux sème la panique et c'est par centaines que les oiseaux s'envolent, dans un souffle bruyant d'ailes qui me ravit.

Mais il faut bien rentrer. C'est l'aurore de la nuit, pas exubérante mais réelle, qui me console de la monotonie des photos de la journée, des macareux, des macareux, et encore des macareux... Je plaisante 😉

Je ne les reverrai pas de sitôt.

Le récit de la veille ici

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The end.

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